Faire Monde

Au musée du Véron, jusqu'au 17 novembre 2024

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Une nouvelle identité

C’est doté d’une toute nouvelle identité que le Musée du Véron a réouvert ses portes le 10 février 2024. Nommé EcoMusée du Véron depuis sa création en 2003, il devient Musée du Véron, un musée d’anthropologie sociale et culturelle, ouvert sur le monde et accessible à tous. Sa nouvelle exposition permanente « Faire Monde » est une invitation à découvrir la diversité humaine et à interroger les relations que les hommes et les femmes entretiennent avec leur environnement.

” Faire monde “, la nouvelle exposition permanente

Conçue comme un chemin de vie, la nouvelle exposition permanente « Faire Monde » questionne le rapport que chacun entretient avec le paysage, les végétaux, les animaux, les objets, et ce dans tous les moments de la vie. Ainsi, des temps les plus anciens à l’époque contemporaine, comment, en Europe, en Afrique ou en Océanie, les humains habitent le monde ?

Cette nouvelle exposition permanente fait dialoguer des collections du musée issues du territoire avec des œuvres d’art, des objets du quotidien et des documents issus de collections publiques et privées, d’ici et d’ailleurs. Le propos, inspiré de l’anthropologie sociale et culturelle, allié à une scénographie inédite, sensible et esthétique, présente un dialogue original entre les collections et les œuvres d’art. Sous le signe de l’étonnement, le visiteur est invité à se questionner sur les différentes façons de « faire monde ».

Des œuvres iconiques

Quand l’œuvre d’art est iconique et fait appel à la mémoire collective, elle est un levier d’appropriation d’autant plus déterminant.

Le Penseur, d’Auguste Rodin

Le parcours permanent illustre un double mouvement : l’homme qui découvre le monde, se l’approprie et s’en inspire. Cette démarche s’accompagne de questionnements existentiels. Quelle est ma place dans l’univers ? Quel sens ma vie a-t-elle ?

C’est dans ce contexte que Le Penseur prend place. Il cristallise à lui seul un rapport au monde matériel et immatériel, un retour sur soi dans un monde en perpétuel changement.     

Grande grenouille de Max Ernst

Max Ernst, autant homme qu’artiste, ayant vécu treize ans en Touraine est incontournable. La présence de certaines de ses œuvres au sein du nouveau parcours de référence manifeste le territoire comme source d’inspiration. Nombre de ses œuvres sont inspirées des paysages, de leur faune, de leur flore ainsi que de la culture vernaculaire.

C’est notamment le cas de Grande grenouille, élément de la fontaine d’Amboise réalisé à Huismes dans l’atelier de l’artiste.