2017 – Naturaplastik

Publié le

Trois étudiantes de l’École Supérieure des beaux-arts de Tours, Tess Grzes, Alice Guiraud-Milandre et Mélanie Mons, en résidence à l’écomusée, ont mis en place des structures éphémères.

Ces installations reprennent des formes organiques directement inspirées de la nature. Leur matière plastique est aux antipodes de l’environnent dans lequel elles se trouvent, bien que leurs formes se fondent dans le paysage. Il y a alors un double jeu : l’homme imitant la nature par le biais de matériaux industriels et l’intégration de ces derniers dans un milieu naturel.

Ces matériaux artificiels translucides (plastique, paraffine, colle) permettent en effet la création d’une narration entre le lieu et l’objet créé. Ces installations resteront pour une durée limitée ; évoluant dans le temps sans altérer l’environnement. Le principe est de mettre en lumière un contraste entre le bocage, qui est un lieu classé Natura 2000, et la centrale nucléaire, symbole industriel présent dans le paysage de Savigny-en-Véron.

« Le long du parcours, l’art nous questionne dans son rapport au vivant et propose une réflexion sur le paysage, l’eau, la nature et l’homme »