2018 – dispositifs paysages

Depuis 2017, l’écomusée du Véron s’engage dans un projet de résidence avec des étudiants de l’École Supérieure d'Art et de Design Tours, Angers, Le Mans. L’idée est de faire émerger de nouvelles façons d’appréhender le site en créant notamment des installations artistiques qui ponctueront les 5 hectares de bocage.

Publié le – Mis à jour le

Depuis 2017, l’Ecomusée du Véron et l’École supérieure d’art et de design sont engagés dans un projet artistique innovant. Des étudiants en art dans le cadre du laboratoire d’écritures confrontent leurs questionnements à des contextualisations professionnalisantes sur le site de l’écomusée. L’expérience est partagée avec des étudiants de l’école Estein, le public, des groupes scolaires, sous formes de rencontres, d’éditions, d’expositions, ponctuellement pendant la durée des résidences. Cette année les étudiants de l’école des beaux arts de Tours proposeront au travers de leur création une réflexion sur le rapport de l’homme avec le paysage. Les projets retenus sont les suivants :

JOSSELIN DAVID Nature morte

Nature morte est un protocole de mise en quarantaine, spécifiquement réalisé pour le lieu et visant une nouvelle approche des maladies et de leur expansion. L’idée ici est de créer une oeuvre métaphorique du SIDA en se concentrant sur la maladie du Frêne, la Chalarose. La proposition, projection de l’action humaine face aux maladies et aux différents tabous imposés par la société, expérimente le corps dans l’espace.

LIU YANTONG Sans titre.

Représenter la relation entre l’homme et la nature à travers le rapprochement de sphères autour d’un arbre. Nous devons veiller sur la nature, la protéger, en être tous des gardiens. En Chine, on dit souvent : ” Après des périodes d’unité, le monde est amené à se diviser, après des périodes de divisions, il retourne vers plus d’unité. Ainsi va le monde “.

ANTOINE ORDONAUD La Sorcellerie dans le bocage.

Dans une volonté de pérenniser les sciences hermétiques du Val de Véron, l’exposition évoque les talismans paysans d’antan, paquets remplis de plantes du bocage qui, placés dans les tiroirs, servaient à protéger du mauvais sort.